L’Ecloserie

L’écloserie du Tinduff a été créée à l’initiative des pêcheurs de la rade de Brest en 1983. Alors qu’il se pêchait jusqu’à 2000 Tonnes de coquilles Saint Jacques par an dans les années 50-60 (début de la mécanisation de la pêche), la production est tombée à 30 Tonnes à la fin des années 70. Cette chute s’explique par les effets combinés de la surpêche et de conditions climatiques défavorables (hivers rigoureux notamment 62-63).

Les pêcheurs représentés par leur structure professionnelle, aidés des scientifiques (IFREMER) et des collectivités locales, ont créé l’écloserie du Tinduff afin de reconstituer le stock de coquilles Saint Jacques. Il a fallu près de 15 ans de recherches avant de maitriser les différentes phases (production de juvéniles et semis dans le milieu naturel).

Cette démarche avant-gardiste est aujourd’hui citée en exemple au niveau français mais aussi au niveau mondial comme exemple de gestion de la ressource.

Nous travaillons, aujourd’hui, pour les gisements coquillers allant de Granville jusqu’à la Rochelle.

Historique :

1983 : Création de l’écloserie du Tinduff au sein du comité local des pêches de Brest.

1994 : Création de l’association L’écloserie du Tinduff.

2004 : Création de la Coopérative Maritime l’écloserie du Tinduff.

2011 : Début de la production de juvéniles de Pétoncles noirs (Chlamys varia)

Objectif:

Notre coopérative, basée à Plougastel Daoulas à la pointe du Finistère, a pour objectif la production de naissains de coquilles Saint Jacques et de mollusques de manières générales. Depuis plus de 30 ans, nous travaillons à la production de juvéniles de qualité à destination des professionnels de la pêche.

But:

Les juvéniles fournis aux différents gisements ont un double rôle : ils peuvent représenter une part importante du stock de la pêcherie et participent à la reproduction de l’ensemble du gisement.

Ces actions de repeuplement et de soutient de stock ont pour but de gommer une partie des variations de recrutement naturel, fortement influencées par l’environnement, et ainsi maintenir un stock minimum disponible pour la pêcherie.